L’école publique nous appartient, défendons-là ensemble !

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Journée nationale de mobilisation du 10 février :

L’école publique nous appartient, défendons-là ensemble !

 

Depuis des mois et des mois, nombreux sont ceux, parents, enseignants, syndicats, élus et responsables politiques à avoir manifesté leurs profondes et justifiées inquiétudes sur l’avenir de l’école publique.

 

Ce qui est en question ce sont ces choix politiques qui amputent le budget de l’Education nationale et qui suppriment des milliers de postes. Cette politique est celle bien rodée et dévastatrice qui consiste à préférer la réussite de quelques-uns à celle de tous.

 

Ces décisions, qui amputent les budgets publics ont une conséquence immédiate (suppressions de postes, non-remplacements de personnels), mais aussi de moyen terme, celle de l’aggravation des inégalités sociales.

 

Avec toutes ces mesures, comme le relève le SNUIPP, c’est l’avenir de l’Ecole de la réussite de tous qui est remis en question.

 

A force de tailler dans les effectifs de la fonction publique, les politiques libérales réduisent à chaque fois un peu plus les services publics offerts à la population.

 

Prenons garde nous aussi, élus de gauche, de ne pas nous laisser embarquer sur cette pente là, celle qui conduit par exemple à déclarer dans la presse qu’ »il faut moins d’agents, mieux payés et des cadres plus professionnels pour un meilleur rapport qualité-prix ».

 

Au delà des « économies » qu’entend mener le gouvernement Fillon, ce qui est en œuvre dans l’Education nationale c’est l’application, dans les faits, d’une volonté idéologique : combler le déficit en tranchant dans les dépenses publiques, le dogme du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite servant de fil conducteur.

 

La politique éducative qui est conduite aujourd’hui est principalement la conséquence de la volonté gouvernementale de réduire les dépenses publiques pour satisfaire à la demande des marchés financiers.

 

Les transformations radicales qui sont mises en œuvre créent une école de plus en plus inégalitaire et ségrégative qui sera de moins en moins capable d’assurer la réussite de tous les élèves.

 

C’est une autre politique, d’autres moyens, une autre dynamique à tous les niveaux du système éducatif qu’il faut mettre en œuvre.

 

Nous l’avons vu avec le débat et la mobilisation générale contre le projet de réforme des retraites, le gouvernement est capable d’entêtement. Mais les victoires aux forceps ne sont jamais bonnes.

 

Il est temps, à gauche, d’ouvrir les perspectives et espaces de débats qui permettront de proposer un autre projet éducatif à nos concitoyens. Cela commence demain, dans la rue, à l’occasion de la journée nationale de mobilisation.

 

Publié dans Communiqués de presse

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