L'avenir du Centre civique d'étude du fait religieux menacé

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Le Centre civique d'étude du faut religieux (CCEFR) fait partie de ces nombreuses associations de la ville a subir les coupes ou suppressions budgétaires de l'équipe municipale.

L’éducation à la laïcité implique aujourd’hui, et ce plus que jamais, la lutte contre l’ignorance et notamment contre l’« analphabétisme religieux », source de nombreux maux et de nombreuses incompréhensions.

Dans le contexte politique actuel, travailler dans le sens du respect de l’autre relève de l’urgence. C'est la raison pour laquelle les élus du groupe de la Gauche Unie et Citoyenne manifestent leur incompéhension  et leur profond malaise avec la décision prise par l'équipe de Dominique VOYNET de sacrifier le travail partenarial entrepris avec cette association.

Les élus du groupe de la Gauche Unie et Citoyenne s'élèvent également contre les méthodes peu respectueuses avec lesquelles ces décisions sont signifiées aux responsables associatifs engagés. Dans le cas présent, au-delà des responsables associatifs eux-mêmes, c'est aux membres du conseil scientifique de cette association que Dominique VOYNET claque la porte au nez..., rien de moins que des personnalités telles que
Mohammed ARKOUN, Françoise MICHEAU, Leïla BABES et bien d'autres encore.



Ci-dessous, le communiqué diffusé par les membres du CCEFR.


 



mercredi 28 janvier 2009

 

 

 

Communiqué de presse

  

Créé en 2003 à Montreuil, le Centre Civique d’Études du Fait Religieux (CCEFR) a pour but de donner à chacun les clés de compréhension indispensables du fait religieux, dans le respect des principes laïques et républicains.

Son rayonnement a grandi au fils des ans, dépassant le cadre communal et sa notoriété s’est imposée grâce à la compétence de dizaines d’universitaires assurant cours et conférences.

 

Or, sans discussion, sans information, et contrairement à des engagements répétés, la Municipalité, sous l’autorité de Dominique Voynet, a supprimé pour 2009 la totalité de la subvention accordée au CCFEFR, subvention indispensable pour assurer ses activités, ouvertes au plus grand nombre.

 

Le CCEFR élève une vive protestation contre cette décision autoritaire et méprisante, qui relève d’une vision de court terme.

Au moment où les tensions intercommunautaires s’accroissent, la Municipalité porte ainsi l’entière responsabilité de la destruction programmée d’un outil au service de la culture et de la tolérance.

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Parmi ces mots, un faux ami s'est infiltré, saurez-vous le reconnaître ?<br /> Gauche - Culture - Tolérance - Voynet - Compétence
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