Agents communaux pris à partie : Les élus aux abonnés absents !

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COMMUNIQUE DES GROUPES DE LA MINORITE

 

Montreuil, le 4 juin 2009

 

Agents communaux pris à partie : Les élus aux abonnés absents !

 

Le mercredi 3 juin, une cinquantaine d’individus a envahi la tour administrative où travaillent de nombreux agents communaux. C’est visiblement les services de l’urbanisme et du logement qui ont été pris pour cible par ces contestataires peu soucieux de dialoguer mais plus enclins aux opérations coups de poings.

 

Là où les choses deviennent plus graves encore, c’est lorsque des agents du service public sont personnellement et nommément pris à partie, sur leur lieu de travail. Dans ce contexte, les élus de la minorité condamnent avec la plus grande fermeté toutes actions visant à porter atteinte à l’intégrité des agents du service public communal et demandent que des mesures concrètes soient engagées, à l’initiative de la municipalité, pour que ces agissements soient jugés à la hauteur de leur gravité.

 

Les élus de la minorité déplorent l’absence totale des élus de la majorité aux côtés des agents tant hier au moment des évènements que ce matin encore alors que l’émotion est vive chez les agents communaux concernés. Jusqu’à présent, l’élu au personnel lui-même n’a pas jugé bon de se déplacer.

 

Ce n’est pas en déléguant un chef de cabinet sur le terrain que l’on manifeste, dans les actes, son estime, sa reconnaissance et son soutien au personnel communal.

 

Les élus de la minorité, informés tard dans la soirée de la situation, se sont rendus auprès du personnel dès ce matin et ce midi encore. A l’occasion d’une rencontre avec les agents du service logement et du service communal d’hygiène et de santé, nous avons pu constater l’émotion créée par ces évènements ainsi que par l’absence des élus de la majorité. C’est pourquoi, nous demandons la tenue d’une réunion extraordinaire du Comité Technique Paritaire.

 

Toute aussi étonnante la décision prise, par la majorité municipale, de bunkeriser l’Hôtel de ville en interdisant l’accès du premier étage au public. La maison commune ne l’est plus, les élus s’enferment alors que dans le même temps des agents de la ville sont pris à partie sur leur lieu de travail sans que cela ne semble troubler la quiétude de l’Hôtel de ville.

Publié dans Communiqués de presse

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