Un plan d’investissement pour sauver et défendre l’OPHM et ses locataires

Publié le par Gaylord Le Chequer

Un plan d’investissement pour sauver et défendre l’OPHM et ses locataires

COMMUNIQUÉ

 

 

Un rapport demandé par le Maire, à l’Inspection Générale des Finances sur la gestion et la situation financière de l’Office Public de l’Habitat Montreuil (OPHM) a mis en lumière de lourdes et graves erreurs de gestion entre 2009 et 2013.

 

Le résultat net de l’office s’est dégradé de plus de 70%, passant de 3,74 millions d’euros à 1,08 million. Son autofinancement net est devenu négatif de 800 000 euros en 2013 et l’autofinancement ne représentait en 2014 que 3,7% des loyers, contre une moyenne régionale de 10,4%... In fine, un déficit de fonds propres caractérisé de 17,2 millions d’euros était constaté à la fin de l’année 2014.

 

La dégradation financière de l’office s’explique notamment par une évolution non maîtrisée des charges d’exploitation et une diminution des produits d’exploitation. Pour gérer ses 11 800 logements, l’OPHM comptait autant de salarié qu’un office de 17 000 logements, soit 45% plus grand.

 

Il nous était impensable de laisser l’OPHM et ses 30 000 locataires Montreuillois, dans une situation d’errance financière !

 

Patrice Bessac et Stéphan Beltran, Conseiller délégué au logement et à l’habitat, ont dès lors tout mis en œuvre, avec pour règle d’or l’intérêt des locataires, pour sauver l’office et préserver sa mission d’utilité publique. Ils ont négocié un protocole tripartite entre la Caisse de Garantie du Logement Locatif Social (CGLLS), la ville de Montreuil et l’OPHM, permettant le rétablissement de sa situation financière à l’horizon 2020.

 

Des mesures internes permettront d’assainir le fonctionnement en limitant à 0,97% l’évolution des salaires, les frais de gestion à 1,68% et en cédant du patrimoine non stratégique de l’office, parking, terrain et une résidence étudiante déficitaire.

 

Le plan d’investissement (139,6 millions d’euros) sera consacré à 60% aux travaux d’amélioration et de rénovation des logements existants. C’était une exigence fondamentale, alors que notre parc OPHM est de 40 ans d’âge moyen !

 

L’OPHM, principal bailleur social de la ville, devrait répondre à la crise du logement sur notre territoire, en réalisant près de la moitié des logements sociaux devant sortir de terre à Montreuil d’ici 2020.

 

Enfin, ce protocole renforce un contrôle étroit de la gestion de l’OPHM permettant d’éviter tout dysfonctionnement qui léserait les locataires.

 

C’est à ces conditions, respectueuses de l’intérêt des Montreuilloises et des Montreuillois, que les élu-e-s Front de gauche et apparentés ont soutenu la signature du protocole CGLLS et accepté que la ville de Montreuil participe à hauteur de 4,5 millions d’euros au désendettement de l’office.

 

A l’heure où la droite n’a pour proposition que la stigmatisation des locataires du logement social et met tout en œuvre, comme dans la commune voisine de Bobigny pour vendre des logements HLM, nous nous félicitons que les locataires de l’OPHM n’aient donc pas à mettre la main à la poche !

 

Nous regrettons que l’opposition municipale manque trop souvent de discernement, dès lors qu’il s’agit de défendre les intérêts des Montreuilloises et des Montreuillois, en ayant refusé de voter pour la signature du protocole CGLLS.


 

Les élu-e-s Front de gauche et apparentés de Montreuil


 

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