Les lubies de M. Petitjean lui font perdre de vue la réalité des attentes des associations
LES LUBIES DE MONSIEUR PETITJEAN LUI FONT PERDRE DE VUE
LA REALITE DES ATTENTES DES ASSOCIATIONS MONTREUILLOISES
Communiqué de Danièle CREACHCADEC, Gaylord LE CHEQUER et Juliette PRADOS
Le 6ème forum national des associations qui s’est tenu à Paris en octobre dernier le confirme : les inquiétudes sont grandes parmi les responsables associatifs français, en particulier face aux baisses de financements publics (- 3 à - 4 % en 2010) et à la mise en concurrence des associations entre elles mais aussi des associations avec le secteur lucratif.
A Montreuil, cette réalité s’impose également aux très nombreuses associations qui fondent la richesse du tissu social, culturel ou encore sportif de notre ville. A l’occasion de l’Assemblée générale des associations montreuilloises, qui s’est tenue le mois dernier, toutes les interventions soulignaient les difficultés rencontrées pour mobiliser des financements ou des aides matérielles, pour bénéficier de formations pour leurs bénévoles et permanents ou encore pour accompagner la professionnalisation de leurs salariés.
Dans ce contexte, comment ne pas être surpris du peu de considération dont fait preuve, une fois encore, l’élu en charge de la vie associative ?!
Alors que les associations font état de leurs besoins d’aides, de moyens, d’accompagnement, de la part des pouvoirs publics, M. PETITJEAN fait la sourde oreille et reste focalisé sur sa lubie : changer le statut du « Conseil des Associations » en « Conseil de la Vie Associative », changer les têtes qui ne lui reviennent pas au sein de cette instance en « élargissant les fonctions et la composition de l'actuel Conseil », redéfinir « les fonctions et mode d’animation de la Maison des Associations avec la création d’un conseil d’usagers ». Tels sont les termes de l’invitation de monsieur PETITJEAN aux associations pour prolonger, ce soir, les échanges qui ont eu lieu lors de l’Assemblée générale.
Dans les faits, il n’y a ni débat, ni concertation, puisque les termes de la discussion sont imposés aux associations. Seules sont discutables, et à la marge, les modalités du changement qui sera imposé.
On change ce qui marche, ce qui donne pleine et entière satisfaction aux associations et ainsi on déporte le débat sur la question pourtant essentielle du rôle des pouvoirs publics - et en premier lieu de la ville – dans l’organisation du soutien public au mouvement associatif.
Ce qu’attendent les associations monsieur PETITJEAN, ce n’est pas que vous leur dictiez la manière dont elles doivent s’organiser, mais que vous répondiez à leurs questions sur les moyens que vous entendez mettre en œuvre pour un service public municipal de la vie associative renforcé. A n’en pas douter, elles devraient, une fois encore, vous le rappeler ce soir.