Turbulences à la Maison Populaire selon Le Parisien Seine-Saint-Denis
Le 9 mai dernier, Claire PESSIN GARRIC et Gaylord LE CHEQUER, administrateurs de la Maison Populaire, publiaient une tribune dans laquelle ils faisaient part de leurs inquiétudes vis à vis de la situation budgétaire de la Maison Populaire.
Dans leur tribune, les deux administrateurs pointaient l’étranglement budgétaire auquel est confrontée la Maison Populaire et qui est le fruit du désengagement progressif des partenaires publiques de la Maison Populaire.
Dans ce contexte, l’association a été contrainte – parce qu’acculée par la puissance publique qui se désengage – à voter des augmentations - parfois conséquentes - des tarifs d’inscription aux ateliers comme pour le secteur musique de la Maison Populaire. Ces mesures s’ajoutent à celles prises l’an passé sur le dos des professeurs et enseignants de la Maison Populaire qui ont vu les heures de cours passer de 32 à 30h avec les conséquence que cela entraîne sur leur rémunération comme sur la qualité de l’enseignement culturel lui-même.
L'édition du jour du Parisien Seine-Saint-Denis consacre un article à ce sujet où l'on constate d'un côté la détermination et le courage de l'équipe de direction de la Maison Pop' pour valoriser l'association et mobiliser de nouveaux adhérents et où l'on découvre de l'autre côté que, pour la Maire, ce sont les salaires des employés de la Maison Populaire qui sont dans la ligne de mire...
Cohérente avec elle-même, Dominique VOYNET s'en prend aux "dépenses liées au personnel" ce qui n'est pas sans nous rappeler ses propos sur le personnel communal : « Il faut moins d’agents, mieux payés et des cadres plus professionnels pour un meilleur rapport qualité-prix ». Rien de rassurant donc du point de vue municipal qui, il faut le rappeler, avait en charge ces dépenses il y a 3 ans encore avant de les transférer à l'association...
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