Vélib’… madame VOYNET s’emmêle les pédales !
COMMUNIQUE DE PRESSE DES ELUS DE LA MINORITE
Dominique ATTIA, Stéphane BELTRAN, Murielle BENSAID, Jean-Pierre BRARD, Danièle CREACHCADEC, Geneviève DEKERAUTEM, Cheick MAMADOU, Gaylord LE CHEQUER, Frédéric MOLOSSI, Juliette PRADOS, Bruno REBELLE, Jean-Jacques SEREY.
Vélib’… madame VOYNET s’emmêle les pédales !
Elle renonce à l’interconnexion entre le système parisien
et un système couvrant le Haut Montreuil…
C’est lors de la séance du Conseil municipal du 5 mars, que le lièvre a été levé. Une question anodine d’un élu de la minorité a fait dérailler le discours de la majorité.
L’équipe de Dominique VOYNET renonce à l’interconnexion entre le système parisien et un système couvrant le Haut Montreuil. C’était pourtant, mot pour mot, l’engagement pris dans un communiqué de la municipalité au lendemain de la publication de l'avis du Conseil d'Etat autorisant l'installation de Vélib' à l'extérieur des frontières de la capitale.
Ce qui est finalement à l’étude c’est un projet de location longue durée de vélos électriques. Plus rien à voir avec le projet d’un système compatible avec Vélib’ et surtout plus rien à voir en terme de service à la population, de couverture du territoire et de coût !
Le principe d’implantation des Vélib’ avait été voté à l’unanimité lors d’un précédent conseil, grâce à un amendement de la minorité intégrant le principe d’obligation de recherche de moyens d’interconnexions garantissant une couverture sur l’ensemble du territoire de Montreuil.
Madame VOYNET avait promis, dans une interview au journal d’information municipale de septembre 2008 « un système commun et complémentaire au Velib’ » avec les villes de Noisy-le-Sec, Romainville, Bagnolet et Pantin ». Force est de constater que le projet a du plomb dans l’aile et qu’une fois encore, ce sont les habitants du Haut-Montreuil qui vont faire les frais de fausses promesses.
Le système d’interconnexion compatible avec Vélib’ est enterré au profit d’un projet qui ne répond pas aux enjeux modernes de la mobilité auquel le libre-service répond. Le système proposé par la majorité est territorialement et financièrement aussi injuste que discriminatoire.
La majorité s’était engagée à mettre en place « une table ronde avec les associations, les représentants des communes voisines, la ville de Paris, l’afficheur Decaux, et tous les partenaires intéressés, pour examiner les contraintes, définir les différentes hypothèses possibles, leurs impacts et les échéances de leur mise en place ». Il est grand temps d’agir en ce sens, là encore, la concertation se fait attendre. Les élus de la minorité sont pourtant disponibles pour y prendre toute leur place.