Le futur parc aquatique écologique pourrait être dangereux pour la santé

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Dominique ATTIA 

Présidente du groupe communiste

Gaylord LE CHEQUER

Président du groupe

Rassemblement de la gauche Citoyenne

et Parti de Gauche

 

Alexie LORCA 

Présidente du groupe Socialiste

 

 

            Le futur parc aquatique écologique pourrait être dangereux pour la santé 

                                  

 

C’est en tous les cas la question qui mérite d’être posée à la lecture du cahier des charges d’un appel d’offre qui vient d’être lancé par la ville et publié par le service des marchés publics.

 

Les enjeux de ce marché, tels que définis par la ville, portent sur : « le niveau d’exposition [aux hydrocarbures aromatiques polycycliques  (HAP)] et la protection des futurs utilisateurs du site, et plus particulièrement les employés travaillant sur le site et les futurs utilisateurs du centre aquatique ».

 

Le cahier des charges souligne de lui-même que « les personnes les plus exposées seraient à priori les membres du personnel de la piscine écologique et les futurs utilisateurs. Il est donc demandé de réaliser un calcul des fréquences d’exposition ».

 

Outre le fait que ces questions de pollution et dépollution des sols avaient été totalement mésestimés dans le dossier technique initial et ne figurent toujours pas au budget prévisionnel d’un projet dont le budget a déjà littéralement explosé, nous découvrons insidieusement que la ville engage une troisième série d’études après la détection par un bureau extérieur de l’existence, sur le site retenu, de substances reconnues comme potentiellement cancérigènes et en tous les cas particulièrement dangereuses pour la santé.

 

Avec cet appel d’offre, et selon les termes mêmes du cahier des charges, la ville reconnaît l’existence de risques sanitaires, en particulier pour les agents communaux qui travailleront sur place. La ville demande des études complémentaires destinées à évaluer les risques par « inhalation de poussière ou de vapeurs », « l’ingestion de sol et poussières et d’eau contaminée ».

 

Tous ces éléments nous conduisent à demander que l’ensemble des rapports d’analyse réalisés soient rendus publics et présentés aux membres du Service Communal d'Hygiène et de Santé (SCHS) de la Ville et en particulier celui de la société Burgéap, en date du 21 septembre 2009 qui a mis en évidence la présence d’HAP. Nous demandons également que ces rapports soient présentés aux membres des commissions municipales thématiques 1 et 5 relatives au personnel communal, à la santé et à l’hygiène.

 

Enfin, nous demandons une réévaluation du budget général de cette opération onéreuse, manifestement mal ficelée et mettant en évidence aujourd’hui des risques sanitaires potentiels.

 

Nous restons favorables à la construction d’une piscine mais pas à n’importe quel prix pour les Montreuillois et pas n’importe comment comme c’est le cas actuellement !

Publié dans Communiqués de presse

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