Méliès : Patrick PETITJEAN recadré par un de ses anciens alliés

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Méliès : Patrick PETITJEAN recadré par un de ses anciens alliés

 

 

L’élu à la démocratie, trublion notoire de la vie politique montreuilloise depuis plus de 20 ans, publiait le 17 mars un communiqué dénonçant rien de moins qu’une "prise d’otages des spectateurs du Méliès". En réalité, il donnait sa propre clé de lecture, politicienne à souhait, de la décision d’une centaine de personnes, spectateurs et amoureux du cinéma municipal, de ne pas quitter la salle à la fin de la dernière projection qui venait d’avoir lieu.

 

L’objectif de cette occupation pacifique et festive était - une nouvelle fois - de manifester le soutien de très nombreux Montreuillois et non-Montreuillois, cinéastes, salariés, élus, etc., au cinéma municipal et à son équipe violement, injustement mise en cause.

 

Cette présentation grotesque et caricaturale de la réalité des évènements faisait suite à une première saillie de l’élu en question n’hésitant pas à affirmer publiquement, alors même que la justice n’était pas saisie de la question, qu’il y avait « détournement de fonds publics au Méliès ». Une accusation lourde de sens qui a depuis totalement disparue de la communication municipale officielle consciente du caractère diffamant de ce genre de propos eu égard à la réalité des faits.

 

Une fois encore, la ficelle est tellement énorme, que la contestation dépasse largement les rangs de ceux que monsieur Petitjean qualifie « d’une certaine gauche stalinienne ». La réponse cinglante et sans concession d’un ancien allié de l’élu frondeur - qui ne peut être accusé de complaisance avec l’opposition municipale - mérite d’être connue et partagée.

 

Gaylord LE CHEQUER en a donné lecture hier soir en séance publique du Conseil municipal, nous publions ci-dessous, l’intégralité de ce texte.

 

Monsieur Petitjean : l’arroseur arrosé ! A quand la vérité ?


 

 

dimanche 17 mars 2013 à 09:27 : Billets d'humeur           

Commentaires

 

1. Le lundi 18 mars 2013 à 01:29, par François FATOUX

 

Il est bien dommage que celui qui a rendu un si fier service au débat politique pendant de nombreuses années en créant et en faisant vivre Le Poivron (pour les néo-Montreuillois, Patrick Petitjean), prenne parti sans nuances dans un conflit beaucoup moins simple qu'il ne le décrit dans son billet.


Dommage qu'il reprenne l'expression "otages", chère aux anti-grévistes de tous poils et de toutes circonstances, et bien mal venue à un moment où il existe de vrais otages dont la vie est en grand danger.

 

Dommage qu'il résume ce conflit à des enjeux politiciens alors qu'il sait bien qu'il y a de nombreux Montreuillois qui ne se rangent pas derrière la version de la Municipalité et qui ne sont pas pour autant les marionnettes de ceux qui se préparent pour les prochaines municipales.

 

Dommage que celui qui a été la plus grande partie de sa vie militante du côté de ceux qui sont réprimés, soit aussi ouvertement du côté du manche dans un conflit bien plus ancien que le dernier épisode de cet hiver.

 

Dommage qu'il ne fasse pas preuve de la même rigueur à l'égard de ce rapport administratif d'une insigne faiblesse qui n'honore ni ses rédacteurs ni la responsable de sa publication, que celle dont il faisait preuve à juste titre du temps de la précédente municipalité.

 

Dommage qu'il reprenne une fois de plus l'adjectif "stalinien" à l'instar de nos "philosophes" officiels à tout propos et hors de propos alors que le terme fait référence à un régime caractérisé par des crimes de masse et qu'il s'agit ici d'amoureux de leur cinéma qu'il méprise implicitement en laissant croire qu'ils sont manipulés par des militants sans rapport aucun avec les adeptes de celui qui est mort il y a exactement 70 ans.

 

Dommage enfin qu'il ne s'interroge pas sur l'unanimité qui s'est faite dans l'opposition municipale autour de la gestion de ce conflit par la Maire. Il est vrai que cette opposition, comme la "majorité" municipale, n'a pas tiré en mars 2010 la conséquence logique du départ du groupe des socialistes qui s'était rallié aux Verts, en démissionnant pour provoquer une nouvelle élection.

 

C'est un groupe en réalité minoritaire dans le corps électoral, donc illégitime, qui dirige notre ville depuis 3 ans.

 

Pas étonnant que le climat politique soit si délétère, pas étonnant que la campagne des municipales se présente sous de si mauvais auspices. Pas étonnant que quelques uns utilisent ce conflit à des fins électorales.

 

Mais l'essentiel, c'est le bien-fondé des sanctions prises au regard des irrégularités constatées et du travail accompli depuis 10 ans. De cela, Patrick Petitjean ne nous parle pas. C'est bien dommage.

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